La fin tragique de Mr Hum

Shen Whispers a écrit:: Le soleil scintillait deja haut dans le ciel quand Shen recut l'appel de Monomac sur sa CB. Les gresillements chargés en medium geulards du vieux poste lui resonnaient dans tout l'arriere du crane. Pas de doute il lui faudrait une sacre dose de son cocktail de vitamines maison c'matin.
Pssshhhh, aaaaahhhh. Le piston s'enfonca et il jeta son corps en arriere heurtant quelquechose de semi rigide mais s'en soucia peu. La seringue encore fichée dans son avant-bras il souffla entre ses dents: "Rahhhh le ptit dej des champions ... "
Puis presque aussitot il sentit ses machoires se raidir et ses muscles se tendre quand arriva le second effet kisscool à base de meta-amphetamines. Il se leva d'un bond et repondit a Monomac a propos d'un certains Mr Huum, un zombie a recupérer d'apres ce qu'il avait pu saisir pendant son trip à l'opium quelques heures plus tot.

Il descendit quatre a quatre les escalier menant a la porte de la cité et se dirigea droit sur l'homme en haillon qui semblait haleter, tenant a peine debout. Il appercu une arbalette qui pendait a son coté mais aucun carreau n'était enchassé et l'arme n'etait manifestement pas armée. Le regard que capta SHen etait pitoyable de Shen baissa le canon de son fusil pour viser la rotule de l'homme. Il pressa la detente et la balle de 357 frappa l'homme sous la hanche et fit sauter la partie supérieur de la jambe qui se detacha dans une gerbe de sang, maculant le sable blafard d'une mozaique pourpre que Shen trouva fort esthetique. Hélas l'homme allait sans doute rendre l'ame. Son corps agité de spasmes ne tarderai pas a trouver une position définitive dans une ultime convulsion. Son artere femorale sectionnée arrosa encore quelques instant cet obsene petit jardin puis la fontaine vint a se tarir et Shen pu s'approcher pour recuperer le materiel qu'il convoitait: l'arbalette, l'arc long et le sac qui etait plus lourd qu'il ne l'avait estimé. Une fois son butin collecté il se remit en marche pour rejoindre sa serre bien aimée. Rob ne tarderai plus a rentrer et d'apres Monomac il serai satisfait de trouver cette petite chose a expedier des carreaux pensa t il en examinant sa trouvaille. Pour la premiere fois depuis plusieurs semainess il se sentit satisfait. Il sourit.

Flapboum a écrit:: Flapboum, comme s'il avait pressenti quelque chose, s'éveilla de sa sieste près du bar. Etait-ce dans son rêve ou avait-il réellement entendu une détonation? Guidé par son instinct il arriva rapidement sur les lieux. Il n'avait pas rêvé: Shen Whispers se tenait là, un sourire béat fiché sur le visage, une arbalète ensanglantée dans une main et un magnum fumant dans l'autre. As ses pieds, une forme flottant dans une mare de sang qui grandissait un peu trop vite...
Oubliant le danger que représentait l'homme complètement stone mais surtout armé d'un 357, Flapboum se rua sur lui et entreprit de l'assommer en s'accrochant dans son dos. On eût pu le comparer, dans une fort belle métaphore, à une fourmi escaladant une montagne; il s'en rendit vite compte et reprit pied à terre pour faire face à son adversaire (qui n'avait pas bougé d'un poil et arborait un air vaguement surpris).
Alors, et c'était la seule chose qu'il puisse faire, il se mit à crier.
"MAIS T'ES UN MALADE ! T'ES COMPLETEMENT TARE !! ON CHASSE PAS LES ZOMBIES AVEC UN MAGNUM, BORDEL DE DIEU !!! QU'EST-CE QUE T'AS SOUS TA PETITE CABOCHE EPAISSE QUI TE SERT DE CRANE ? EST-CE QUE TU TE RENDS BIEN COMPTE QUE TU VIENS DE COMMETRE UN MEURTRE, PUTEBORGNE ?"
Le mineur se rendit compte qu'il connaissait des mots extrêmement grossiers. Il se demanda comment il avait bien pu les apprendre, puis s'étonna de penser à des choses aussi superficielles alors qu'il était question de la mort de quelqu'un...
"Un zombie tout frais en plus... je me souviens, il y a encore quelques lunes, c'était un bon gaillard, et maintenant voilà, tu me le casses... comment tu veux qu'on sorte du fer après ça..."

Les mouches commençaient déjà à arriver de partout. Qu'est-ce qu'elles sont rapides! Flapboum observa l'une d'entre elles qui tentait de se glisser sous une artère. C'est vrament con la nature... Mais c'est encore plus con avec un magnum dans la main.

Nombre de messages : 238 Date d'inscription : 27/12/2005

Maylis ou la zen attitude a écrit:: La concentration était la clef d’un travail parfaitement réalisé. En bonne artisane qu’elle était, Maylis appliquait à la lettre cette simple règle, dans le magasin d’explosifs, en compagnie des deux zombis silenci…

« MAIS T'ES UN MALADE ! »

Elle sursauta violemment.

- P’tain le con !

Elle venait tout juste de poser une de ses œuvres lorsque Flapboum s’était mis à gueuler comme un forcené. Une main sur son cœur qui battait très fort depuis une dizaine de secondes, elle se précipita à l’extérieur. Le mineur s’en prenait visiblement à Shen, laissant toutefois ce dernier impassible. Forcément, y’avait quand même une différence niveau gabarits… La jeune femme arriva à leur hauteur alors que Flapboum se lamentait sur les compétences passées d’un zombi.

- Non mais ça va pas de s’exciter comme ça ! On n’a pas idée, vraiment !

C’est à cet instant qu’elle remarqua le corps de Mr Hum aux pieds de Shen.

- Ah oui… c’est vrai qu’il y a eu… un… incident. Euh…

Les yeux fixés sur le cadavre, elle passa une main dans ses cheveux d’un geste machinal.

- Bon. Dans l’atelier, y’a des pelles. Vous allez en chercher une tous les deux, et vous l’enterrez près du cimetière de Sardha. On peut rien faire de plus…

Maylis regarda une dernière fois le corps du zombi, puis releva le regard vers un Shen surpris et un Flapboum qui ne l’était pas moins.

- Allez faire ça maintenant. Et pas de bordel dans l’atelier.

Elle ponctua sa phrase d’un signe discret, signifiant à ses Dieux qu’elle ne faillirait pas à son devoir. Mais pas maintenant.

Nombre de messages : 238 Date d'inscription : 27/12/2005

Mr_BUG a écrit:: Flapboum:
"Un zombie tout frais en plus... je me souviens, il y a encore quelques lunes, c'était un bon gaillard, et maintenant voilà, tu me le casses... comment tu veux qu'on sorte du fer après ça..."

Bug:
wouaw qu'est ce qu'on rigole. Allez Shen soit beau joueur refile lui le fer que t'as récupéré ca le consolera.

en parlant de fer, Flapboum, t'aurais ptetre pu nous laisser une pause quoi. au lieu de nous balancer dans la mine a l'aveuglette, j'ai même pas eu le temps de toucher a mon matos, j'vais faire quoi moi, du temps qu'il me reste? je pars en week end?(hrp lundi 15h)

si ca continue moi j'vais bosser chez les Pandas au moins ils sont gentils ils vont pas se plaindre à la première occasion. pi comme dirait Alice un zombie de plus un zombie de moins.

tient, un mort, ouhhh des mouches, tient Shen whisper est dans les parages, quelle coincidence.

allez on va lui tailler un costume de méchant comme ca il pourra faire peur aux touristes.
"bienvenu a EG là bas c'est le méchant mais c'est pour rendre service qu'il a pris le rôle en vrai il est sympa faut pas croire tous ce qu'on raconte."

bon allez j'ai aller me chercher une anisette. si je taquine Shen plus que ca il est capable de continuer sur sa lancée.

hmm cette année commence très bien. quoi de plus amusant que de pouvoir compter les points plein de points.
Broaf j'vais me coucher j'ai plus rien a faire et il fait trop chaud.

@+BUG

Shen dans une autre dimension a écrit:: Les bouffées de chaleurs de la dexedrine s'etaitent estompées a peu pres au moment ou il passait la lourde porte mais il savait

qu'il ne devrait plus compter qu'en minute voire en seconde avant de recevoir en plein les effet de la decoction de peyotl qu'il

avait ajouté au serum. Pan ca y etait. La pateuse dans al bouche et les tache colorée a la périphérie de la vision. Ca s'annonce

mal barré, pensa t il en titubant. Il avait a peine gravit la pente de quelques pas qu'il sentit un lour poids sur son dos.

Quelquechose battait sur ses omoplates et Shen cru soudain qu'il avait des spasmes musculaires. La pensée de son manque de sommeil

et d'hygiene alimentaires de ces jours derniers acheva de le convaincre. Son ulcere lui coupait toute faim quand ce n'etait pas

les injection de morphine qui au moins, avaient elles, le mérite de le calmer, se conforta t il.
Il se figea quand sa conscience s'adressa directement a lui en ces mots:

« MAIS T'ES UN MALADE ! »

Certes, marmonna t il.
Puis dans un mouvement de alssitude extremme, il etira ses membres en se penchant en arriere, expirant a plein poumons en un rale

rauque. Reprenant ses esprits, il s'appercu soudain ne pas etre seul dans les rues habituellement desertes mais qui soudain

s'etaient emplie de monde. Il recula mais trebucha sur Flapou ou flabpou ... l'homme a l'attitude etrange etait affalé dans la

poussiere. Shen sentit soudain qu'une explication s'imposait.

Bon alors les gens, on m'a dit sur ma CB qu'une fiâsse etait a la porte et que quelqu'un se devait de dessouder l'individu

parceque Rob dans son lucide et empirique cervelet avait besoin de son fer et de son arme. Ce sur quoi j'ai fait mon office. Oh

rien de'bien mechant.

... rechargeant son pacificateur ...

Heuuu Flapiflapo, tu te charges de l'enterrer ok ? Bon je retourne a mon labo si vous avez besoin de moi je s'rai dans ma serre.

Nombre de messages : 238 Date d'inscription : 27/12/2005

Lhörn, suicidaire a écrit:: Lhörn sifflottait allegrement en cette matinée de printemps, lorsqu'il entendit et vit une partie de la scène.
Il cria alors:
attendez attendez il peut encore servir à quelque chose !!!

( C'est vrai quoi on trouvait pas tout ce qu'il fallait dans ce foutu désert. )

l'entérrz pas tout de suite, alors voyons voir je voudrais récupérer... alors voila She faut que tu m'empaquete les intestins mais tu les nettoies avant de me les refiler... je voudrais qu'ils soient nickels, et tu me lesdéchirent pas surtout, c'est faire des lannières et des courroies pour .... enfin bref.

Je voudrais aussi récuperer... les plus gros os pour ... tu me prend les plus gros quoi et les plus long , ceux de la jambe a priori... pareil nettoyés avant si possible.... et pis tout les tendons ca peu être utile....

Donc résumons après nettoyage, tu me refile les boyaux, et les os les plus gros et longs.

Les tendons coupés de facon a ce qu'ils soient le plus long possible.

Garde moi le bassin de côté aussi ça pourrait servir et euh ... j'oublie quelque chose.... les poumons et l'estomac aussi, je manque de sac plastique.

et...

Shen toujours pas revenu parmi nous a écrit:: Semblabe à un pantin désarticulé Shen gravissait tant bien que mal la pente qui le séparait de sa couchette. Il en avait l'image en tête et tetait de n'en pas deroger pas sous peine de crise hallucinatoire sévère. Il commencait a gravir la pente quand els premieres hallu le frapperent de plein fouet. Il murmura.

Le mec que j'viens de déssouder me fait la liste des organes qu'il veut donner a la science. Merde j'suis completement parti la ...

A cette pensée il accéléra si violemment qu'il en perdit ses lunettes, se dirigeant a grand pas vers la serre.

Maylis, un peu sur les nerfs a écrit:: Maylis laissa traîner un regard lassé sur Shen qui s’éloignait déjà. Il n’avait pas l’air en très bon état… quoi que ç’avait l’air d’être son état perpétuel en fait.
Lhörn décida d’ajouter sa petite touche personnalisée, ce qui ne fut, malheureusement, pas au goût de la celte. Elle se tourna vers lui, ses yeux lançant des éclairs menaçants.

- NAN MAIS JE REVE ! Lhörn, t’es pas venu faire ton marché ! Mais tu te crois où ? On respecte les morts, c’est clair ?

Elle empoigna son pacificateur et le brandit dangereusement.

- Le premier qui s’avise de toucher à ce cadavre pour une autre raison que celle de l’enterrer, il se retrouve avec une balle entre les deux yeux. Je me fais bien comprendre ?

Elle rabaissa légèrement l’arme, restant toutefois en alerte.

- Lhörn, puisque t’as l’air de vouloir participer, tu vas te charger de creuser finalement. Touche à ne serait-ce qu’un seul de ses cheveux, et c’est tes propres os que j’arrache et j’en fais faire des décorations de pierres tombales, alors que tes boyaux serviront de bouffe aux cracoucass. Ca serait dommage de perdre un bon matosseur, mais si y’a que cette méthode qui fonctionne pour vous apprendre la déférence, j’hésiterais pas une seule seconde.

Maylis regarda autour d’elle. Les Gandjis avaient forcément été alertés par le bruit.

- Quoi ? Y’a un autre taré qu’a envie d’intestins, histoire qu’on teste ?

Elle se tourna une dernière fois vers Lhörn.

- J’te surveille, t’es prévenu.

Nombre de messages : 238 Date d'inscription : 27/12/2005

Lhörn qui lâche pas l'affaire a écrit:: Maylis allait s'interposer avec son pacificateur. Sous les effets du canna cela ne l'emu même pas un peu.
Et se demandait pourquoi les gens vacaient à leurs occupation encombré de leurs armes, et s'amusaient à la brandir contre leurs partenaires.

Haussant les épaules, il continua vers le mort.

_T'inquiète j'ai pas besoin de ses cheveux ni a rien qui ne le rende pas présentable à ses funérailles, et je préfère pas être déférent si ca veut dire décorer les lieux avec des bouts de cadavre, faut vraiment être un monstre pour penser à de telles choses , tu es restée trop longtemps à BT pour avoir de tels moeurs.

Range ton arme, tu va blesser quelqu'un et tu t'en voudras.

Il s'arrêta et la regarda. A sa centrale électrique occulaire, il n'opposa qu'un regard de compassion et de ce sentiment de devoir à accomplir pour les siens. il émit un sourire ne sachant si elle comprendrait et se pencha sur le mort sans plus prêter attention à la jeune femme.

...tu peux regarder l'opération si tu veux, mais si ca te tache ce sera pas ma faute , je suis pas chirurgien, je vais essayer de faire au mieux.
D'ailleurs si tu penses moins l'amocher que moi je te laisse la scie ... tu dois deja avoir un couteau sur toi, je peux donc garder le mien.
On peut aussi s'y mettre à deux si tu veux.

Tu sais je ne vais faire ça ni pour le plaisir, ni pour je ne sais qu'elle lubie. On va en avoir besoin pour changer les pièces de certaines machines, en tant qu'artisane tu devrais comprendre ça plus qu'un autre.

Maylis encore plus obstinée a écrit:: Alors qu’elle commençait à s’éloigner, Maylis fut surprise par la réaction de Lhörn. Elle fit volte-face et revint près de lui.

- Mais j’en n’ai rien à foutre qu’on en ait besoin !

Expliquer point par point.

- Pour ta culture générale, être déférent c’est faire preuve de considération, de respect. Chez les Celtes on n’a pas l’habitude de décortiquer les morts pour récupérer leur intérieur. On les honore. Ce sont celles-là, mes mœurs. Moi ici, il ne sera pas question que toi ou qui que ce soit s’amuse à ouvrir ce mec pour se servir. Tes pièces tu les changeras avec autre chose, tu trouveras bien. Lui, on va le laisser entier et l’enterrer.

Impassible face au sourire de l’homme, la jeune femme rangea finalement son pacif’.

- C’est pas contre toi. Peut-être que certaines de mes paroles ont été horribles pour toi. Mais que l’on veuille enlever les organes d’un camarade qui vient de mourir, moi je trouve ça plus qu’affreux.

Elle fixa Lhörn dans les yeux, tentant de capter quelque chose à travers le brouillard provoqué par les vapeurs du canna qui couvraient ses iris.

- Je suis pas sûre que t’aurais été très heureux qu’on ouvre ton ami Ikks quand il est mort pour faire de lui des vulgaires pièces de machine.

Nombre de messages : 238 Date d'inscription : 27/12/2005

Lhörn a écrit:: Je marquais un temps d'arrêt à ce nom que plus personne n'avait mentionné depuis si longtemps. Je ferma les yeux, une tornade d'images m'envahirent.
Alors je me redressa et fixa les relfets de lumière sur mon couteau si souvent aiguisé. Et alors que les rayons m'absorbaient, un flot de pensées s'échappa de mes lèvres.

_...Hum les celtes , hein, certains rites auraient fait palir d'autres cultures, même les romains qui pourtant pratiquaient les jeux du cirque.
"Chez les Celtes on n’a pas l’habitude de décortiquer les morts pour récupérer leur intérieur" il se contentaient de garder les cranes, sans parler des édidices constitués de cranes et d'os longs, ou des tetes servant de trophés qu'il cloaient a leur portes, des hommes qu'il laissaient se vider de leur sang pour abreuver des divinités terrestres. J'ai entendu parler également d'hommes des pyramides évicérant leurs morts pour les mettre dans des petites boites.
D'hommes sacrifiés vivants auquels on retirait le coeur encore chaud et qu'on faisait risoller dans un brasier alors que le sacrifié agonisait ou plutôt venait d'etre achevé. Chez d'autres peuplades encore, de corps laissés à sécher.
D'autres, de corps suspendus laissés à pourrir abreuvant ainsi les divinités souterraines, d'autres encore s'interdisaient d'enterrer les corps et les laissaient au charognard croyant qu'ainsi le corps remonterait jusqu'a leurs dieux. Les rites divergent et ce qui parait respectable pour les uns, passerait pour le pire des outrages chez d'autres. Le choc des cultures.

Et pour survivre on a pas besoin de cela. Je n'instaurerais pas un nouveau culte déférent au possible, le culte de l'Utile, un culte qui parce qu'il favorise la vie des survivants est un culte louable.
Je crois en la survie des hommes et en leur pouvoir d'édification. La mort est une fin et un début, une transition, quelqu'un n'a t-il pas dit rien ne se perd tout se transforme?

Je peux leurs ériger une stèle, une statue, un tertre, un totem, et toutes les prières que tu veux.
Je leur rendrai grâce car malgrès sa mort au combien regrettable, dans un dernier acte du don de soit, il nous offre la possiblité de survivre et périclité c e que nous avons construit et mit en place jours apres jours , lune apres lune, saison après saison.
Avant le grand Tremblement, il existait le don d'organe, permettant au défunt d'entretenir la vie d'un autre.
Par ses vicères Mr Hum ne partipera pas directement à sauver une vie, il continuera à vivre au travers des machine que des parties de lui constitueront. Et chaque jour qu'on utilisera ces outils, nous viendra une pensée de cet homme et de ces hommes qui malgrès leur disparition, partageront notre labeur au quotidien.

Par ce geste c'est une autre dimension que nous allons donner à ce que nous fabriquons et construisons. C'est une prise de conscience bien plus profonde que de se pencher sur une tombe. Offrir la possibilité à une dépouille de m'aider au quotidien et de la cotoyer tout les jours, et de lui rendre grâce pour cela, je crois qu'aucun rite ne sera jamais aussi honorifique et pour lui et pour moi.
C'est objets ne seront ni plus ni moins que des reliques.

Allez prend ton couteau et aide moi s'il te plait. Nous ritualiserons ensuite, selon tes coutumes.

Je lui tendis la scie. Et ajouta ...

_quand Ikks est mort je n'ai pas pu lui dire adieu, ni assister à ses funérailles, mais tout comme ce Mr Hum je ne pense pas qu'il eu été nécessaire de l'ouvrir pour pouvoir en extraire le nécessaire...
Et les pièces de machines que tu travaille non rien de ... vulgaires. Nous avons trimés sang et eau pour pouvoir les produires, chaque chose que tu porte , chaque chose que tu travaille n'a rien de vulgaire. Au contraire c'est pièces sont nobles, ces pièces sont rares dans cette désolation, ces pièces sont issu de notre culture , de notre savoir-faire et de notre humanité. Sans ces vulgaires pièces ...
Tu les cotoient depuis si longtemps qu'elles ne semblent plus rien représenter pour toi...
Cherche la spiritualité dans ce que tu produis et dans tes actes. Reconsidère ce qui t'entoure au lieu de t'enfermer dans d'anciens rites inadapté.

Je me suis adapté et ai adapté mes croyances en conséquence. C'est là la vraie spiritualité à mon sens, et ce n'est pas par barbarie que j'agis. Ikks, plus que tous, aurait mérité cet honneur.

Maylis a écrit:: Maylis commençait à ne plus supporter l’arrogance de Lhörn. Elle avait écouté sa longue tirade sans l’interrompre ; mais lorsque ce fut à son tour de répondre, elle ne put pas camoufler totalement son énervement.

- Tu parles de quelque chose que tu ne connais pas… Tu as certainement lu toutes ces choses dans des livres quelconques, et à vrai dire savoir d’où tu tiens tout ça ne m’intéresse pas. Nos cultes guerriers et religieux te restent inconnus, alors ne les juge pas.

Lasse, elle s’installa sur une pierre haute pour continuer.

- On ne tombera pas d’accord, Lhörn. On ne partage pas les mêmes croyances et je ne suis pas là pour te convertir. Je pourrais simplement t’expliquer, mais rien ne serait objectif dans ce que je dirais. Je ne veux pas que tu juges ma religion sans savoir tout ce qui la concerne, sans la connaître totalement. Tu te doutes bien que les sacrifices humains, les guerres, n’étaient pas là pour notre simple plaisir. Regarde-moi comme une barbare, mais ça ne sera absolument pas justifié.

Peut-être que tu considères tes outils de travail comme faisant partie des tiens. Mais moi je n’en suis pas là. Pour moi, un être humain est supérieur à une machine. Tu as donc déformé mes paroles, je ne suis pas totalement irrespectueuse envers tous ces objets et ces appareils. Je suis juste choquée que tu veuilles ranger un humain à ce niveau. Que tu le veuilles ou non, cet homme était ton camarade, et il le reste. Il te côtoyait tous les jours, il contribuait à ta survie comme toi tu contribuais à la sienne, il vivait dans la même communauté que toi.

Je ne t’obligerai pas à ériger une stèle ou à prier après avoir enterré son corps, puisque, comme je te le dis, ce ne sont pas tes croyances. Alors ne m’oblige pas moi à te laisser faire ce genre de choses, encore moins à y participer. Nos avis divergent et ne se rejoindront pas. J’aimerais juste que tu respectes Mr Hum, que tu lui offres une demeure décente, et cela à son corps entier.

Elle se remémora rapidement les dernières paroles du jeune homme.

- Mes rites sont inadaptés pour toi, les tiens le sont pour moi. Nous n’allons donc rien faire, et nous allons laisser Flapboum enterrer Hum. Si je ne me trompe pas, en ce moment tu es sous mes ordres. Et si je dois user de mon autorité pour que tout se passe correctement, je le ferai.

Maylis se releva, serrant sous sa cape le poignard qu’elle avait conservé de sa tribu. Tout un symbole, pour elle, pas pour eux. Il avait raison, le choc des cultures.

Nombre de messages : 238 Date d'inscription : 27/12/2005

Lhörn a écrit:: Lasse, elle s’installa sur une pierre haute pour continuer. Lhörn regarda rapidement Mr Hum éparpillé, laissé là alors qu'il philosophaient. Pauvre monsieur Hum, mais il ne pouvais rien faire pour lui, tant que Maylis et lui n'auraient pas régler ce problème. Résigné il alla la rejoindre, après avoir recouvert le corps d'une bache, afin que les charognards ne dérange pas la dépouille.

- Tu sais on est tous les barbares d'un autre, ce n'était pas une attaque contre toi. Je me comprennait dans le lot. Et quand je disais que j'érigerais , une stele un totem ou autre, ce n'est pas que je ne veuille pas le faire et n'en éprouve pas le besoin, jusque que je te laissais le choix de sa dernière demeure.

Je m'assoies près d'elle.

_Je ne veux pas t'offenser où quoi que ce soit tu sais, ni même à te forcer la main. Je suis certain de très bien m'en sortir.

Tu sais, je ne considère pas mes outils comme faisant partie des miens. Mais plutôt comme une aide précieuse me permettant de servir au mieux les intérêts des miens.
Et au dela de leur utilité, ces outils, ces installations, ces machines, marquent notre avancée dans les désolations de ce désert environnant. Et bien qu'il soit très bien de les ériger, il faut sans cesse les réparer. Comme nous qui avont de manger de boire, et parfois de se faire soigner , recoudre, ect... Tout ce qui à été construit ou fabriqué à ensuite besoin d'entretien, de réparations. C'est termes s'emploient ou s'employaient aussi bien en médecine qu'en mécanique.

Pour toi, un être humain est supérieur à une machine. Je dirais juste qu'ils ne sont pas de même nature, et n'ont pas les mêmes fonctions.
Et je n'ai pas voulu déformer tes propos , je les ai cité au pied de la lettre, mais je veux bien croire que tu ne trouves pas ces objets vulgaire ... tes mots ont pu fourher sous l'émotion. Cependant pourquoi rajouter que tu " n'est pas TOTALEMENT irrespectueuse envers tous ces objets et ces appareils". Qu'est ce que cela signifie pour toi, alors.

Je ne veux pas "ranger" un humain, un humain est ce qu'il est, en bien ou en mal. De meme qu'un objet est ce qu'il est dans l'utilité objective et le caractère affectif qu'on lui porte.
Certains objets valent plus que tout pour certains plus que des vies, l'histoire l'a montré, et pour les acquérir certains hommes utilisent d'autres hommes comme des pions sacrifiables.Bien sûr il y a différents objets qui attire les convoitises, ou pour lesquels on donnerait sa vie : des objets rituels , des reliques, des trésors, ...
Les objets quelqu'ils soient revête une importance capitale si tant est qu'on leurs apporte un sens et une harge émotionnelle.
Je t'ai vu avec un couteau à plusieurs occasions, du moins ai cru l'apercevoir, je suppose d'ailleurs que tu l'as avec toi. Que représente-t-il? surement pas, qu'un bout de metal, ou une arme...?

Tu dis que "Nos avis divergent et ne se rejoindront pas..." et moi je penses qu'il se rejoignent au contraire mais qu'on les expriment autrement. tu aimerais juste que je respectes Mr Hum, c'est ce que je fais et ce que j'ai toujours fais pour toutes les personnes que j'ai cotoyer.
Pour ce qui est de lui offrir une demeure descente, et cela à son corps entier, je ne ferais constater que Shen l'a déja éparpillé.
Ce n'est pas l'intégralité du corps qui importe. C'est mieux parfois pour certaines cérémonies mais ce n'est pas obligatoire. Pense à ses Hommes qui érige des tombes à leurs défunts alors,que le corps n'a jamais été retrouvé, ou qui ont péris à cause d'une explosion et ce n'est qu'un bout de carcasse qui est retrouvée. D'autres encore qui incinérent leurs morts puis dispersent les cendres.

Décris moi tes rites, que je vois ce que l'on peux envisager.
En attendant, je préciserais que je ne suis pas sous tes ordres, et qu'aucune menace ne me fait peur, tu devrais le savoir pourtant, cela m'a vallu mon nouveau visage.

Viens, nous allons emporter Mr Hum à l'intérieur il y sera mieux. En chemin, parles moi plus en détail de tes rites, et de ce couteau ... s'il te plait.

Maylis a écrit:: Maylis désespérait. Il commençait un peu à la saouler, tout de même.

- Ah oui, j’oubliais. Tu n’es sous les ordres de personne, ni sous ceux des DNs, ni sous ceux du chef de comm’. Excuse-moi d’avoir fait l’erreur de penser, pendant un instant, que tu étais au même niveau que tout le monde.

Elle reposa une nouvelle fois les yeux sur le cadavre de Hum désormais recouvert qui gisait au sol.

- Je ne l’emmènerai pas à l’intérieur pour que ça sente le mort ensuite. Puisque personne n’a l’air décidé je vais l’emmener près du cimetière, lui creuser une tombe et l’y mettre.

Elle s’éloigna légèrement de Lhörn qui semblait décidé à obtenir ce qu’il voulait.

- Je n’ai aucune envie de te raconter quoi que ce soit. Raconter pour raconter, je n’en vois pas l’intérêt. Je réserve mes récits pour quelqu’un de véritablement intéressé, et non pas pour toi qui tente de parvenir à tes fins de je ne sais quelle manière. De plus, il y a quelques instants, tu avais l’air d’avoir une grande connaissance des Celtes, alors pourquoi ferais-je insulte à ta grande personne en prétendant t’apprendre des choses sur nos rites ?

Garde tes bonnes leçons de morale pour quelqu’un qui sera prêt à t’écouter et à te porter vénération, moi j’ai autre chose à faire. Non, nos avis ne se rejoignent pas, je ne veux pas que tu découpes ce mec. Avec un peu de bonne volonté, tu trouveras bien un autre moyen pour réparer les machines.

La jeune femme observa les autres Gandjis un instant. Pas un ne bougeait.

- Peut-être qu’après tu me considéreras comme une sacrée enfoirée, mais à vrai dire je n’en mourrai pas.

Prenant Lhörn de court, la jeune celte se dirigea vers l’atelier d’où elle ressortit avec une pelle, qu’elle alla poser immédiatement à côté du cimetière. Puis elle revint au centre d’El-Gandjah. Elle enroula totalement le corps dans la bâche, puis traîna un peu péniblement l’ensemble au même endroit.

Le trou fut rapide à creuser. Maylis ne s’occupait plus de Lhörn, ni de personne d’ailleurs. Elle poussa le cadavre dans la cavité, avant d’enlever la bâche et de le positionner correctement. Pour finir, elle remit la terre par-dessus. La tombe était faite, il restait à effectuer les rituels auxquels elle attachait tant d’importance. Il lui fallait revêtir l’habit qu’elle n’avait enfilé qu’une fois depuis qu’elle était ici. Hésitante, elle resta là, immobile, les yeux fixés sur les sépultures. Elle se rendit compte qu’il manquait le nom du défunt qu’elle venait d’enterrer. De son poignard naquirent des lettres habilement tracées dans un bout de bois, qu’elle plaça à la tête du monticule de terre. Tout était parfait, maintenant. Ou presque…

Nombre de messages : 238 Date d'inscription : 27/12/2005

Lhörn a écrit:: Maylis s'énervait, et s'anima de façon semble-t-il impulsive, entrainant le cadavre. Lhörn la regarda s'agiter, se redressa.
Et lui cria alors qu'elle s'éloignait:

_A oui c'est moi! bien sûr , c'est toi à l'instant qui te crois supérieure à moi en me donnant des ordres, si tu me considérait sur le même plan, tu ne te serais pas permise de m'en donner.

Vas-y traine le c'est tellement plus respectueux de trainer un cadavre dans le sable. Plutôt que de m'aider à le porter.

Tu ne tiens pas compte des autres, et fait selon ton plaisir sans chercher le compromis.

Tu ne veux rien me raconter, alors pourquoi appliquerait-on tes rites qui sont inconnus de la plupart d'entre nous. Pourquoi nous y plier si nous n'y sommes pas impliqués?
Je n'ai jamais affirmé avoir de GRANDES CONNAISSANCES EN LES CELTES, je ne suis contenté de décrire succintement des céremoniaux très différents d'une culture à l'autre. Mais peut-être ni connais-tu pas grand chose non plus , avant la grande mort ces rites ne devaient pas être très répendus.
Je ne me suis jamais présenté comme détenteur de la Grande Vérité. Enseigner n'a jamais été une insulte pour celui qui demande à apprendre.
J'ai avancé des arguments et toi regarde toi tu te braque comme une gamine.

Tu veux affirmer ta différence, et bien fait nous partager ta culture, au lieu de dire je suis celte c'est génial youpla boum je suis tellement plus originale que vous tous.

Et à cet échange auquel tu coupes court, je ne t'avancerais qu'une dernière chose. Moi je t'ai avancé mes pensées , et toi n'as présenté qu'un refus sans réels arguments, cet échange philosophique m'importait pour faire adapter mes croyances et ma réflexion, mais au dela de cela ce que tu aurais du avancer, c'est.

*sarcasme*
A oui mais cela tu t'en moque , tes croyances avant tout.

Ce point capital auquel tu aurais du penser si tu t'intéressais un tant soit peu à Mr HUm, c'est sa religion à lui. Pour ses funérailles ce ne sont pas nos rites , mais les siens qui importent avant tout. Et je ne crois pas qu'il était celte, lui !!!

Et pour tes machines tu te demerderas, je vais respecter toutes pierres, broussailles et autres épaves et les laisser en place. Je ne voudrais surtout pas boulverser l'ordre cosmique.
TU VOIS MOI AUSSI JE PEUX EN DIRE DES GROSSES CONNERIES

Marre de garder son calme, alors que les autres sont incapable de tenir une conversation argumentée, et qui pour ne pas bouger de leurs position préfèrent la fuite et les insultes.

Maylis a écrit:: Maylis se dirigeait vers la salle commune quand elle entendit Lhörn continuer à s’exciter. Résignée, elle rejoignit le centre de la communauté, vu qu’apparemment, qu’elle soit là ou pas, il s’égosillait.

- A ton grand dam, on m’a confié la gestion de la communauté. Je me dois de garder un minimum d’ordre ici. Si tu n’as pas d’ordres à recevoir de moi, alors explique-moi pourquoi tu as suivi mon plan de production pendant plusieurs lunes.

Ensuite, ça fait bien deux fois que je te dis que je ne veux convertir personne, je ne ferai faire à personnes quelque rite que ce soit si ça n’est pas dans ses croyances. Ca ne va rien apporter que je te raconte tout maintenant pour que tu effectues mes dires de ton propre chef dans quelques minutes. Où sera la sincérité ? Certains ne sont pas croyants ici, je ne les oblige pas à aller prier ou à rendre des hommages.

Elle le regarda perdre son calme à son tour.

- La religion de Mr Hum, je ne la connais pas. Mais peut-être toi as-tu assez discuté avec lui pour la connaître ? Ou peut-être que tu es capable d’aller lui demander là où il est ? Je suis tellement égoïste moi, c’est vrai, je n’ose pas essayer pour adapter ses funérailles à ses croyances.

Niveau différence, toi c’est ta connerie qui te distingue. Je ne m’adapterai pas pour ton bon plaisir, mais je ne vais pas non plus gueuler sur tous les toits que je suis celte et que je fais telle ou telle chose. Garde ton comportement de merde si t’en as envie, des matosseurs y’en a des autres. Je pensais que tu avais changé, mais visiblement je me suis trompée, et c’est dommage. T’as envie de faire le sourd à tout ce que je dis, puisque je suis obligée de te répéter quinze fois la même chose. T’as envie d’ignorer tout ce qu’on te dit, grand bien te fasse. Mais peut-être qu’à force ça deviendra problématique.

Si tu as véritablement envie de connaître plus de choses sur moi et sur mes racines, très bien ! Viens me poser des questions quand tu seras moins frustré et je me ferai un plaisir d’y répondre. Mais n’attends pas d’avoir un autre cadavre sur les bras que je refuserai encore que tu découpes.

La jeune femme s’éloigna vraiment cette fois, en direction de la cabane qu’elle partageait avec Neshi. Elle claqua la porte derrière elle, s’appuya sur la porte en levant les yeux au ciel. Elle n’avait jamais vu quelqu’un d’aussi buté.

Nombre de messages : 165 Date d'inscription : 01/12/2005

S'installe dans le fauteuil resté libre à côté d'Ikks et plonge la main dans le paquet de pop corn de ce dernier...

Alors tu te marres ? Je savais pas que ça ferait autant de bordel... mais je trouve ça drôle.
Tu crois qu'il va faire quoi Lhörn maintenant ?