Aryana de passage

Ranu a écrit:: Jean Patrick Ranu était à la vigie de la communauté. Il occupait ainsi ses temps libres à la COGIP de Thèbes. Et Dieu sait qu'il en avait... les habitants étaient d'un calme...
Il se retourna pour faire un signe à Latrine."Effectivement, des amis à toi sont dehors. Ouvre leur, soyons poli nous !"

Sardha a écrit:: Sardha répondit sèchement

- Il sera toujours temps de décider si on ouvre ou pas quand ils le demanderont... D'ici là, allons plutôt boire quelque chose.

Et elle fit demi-tour sans plus de cérémonie.

Aryana a écrit:: Aryana regardait les portes de Thèbes et vit un reflet de lune qui venait d'en haut. Elle se déplaça pour regarder ce qui pouvait renvoyer la lumière et retint un éclat de rire quand elle reconnut le crâne chauve de Ranu. Elle se mit debout et lui fit signe de la main.

Elle se décida enfin à aller vers les portes de la communauté auxquelles, elle frappa pour que quelqu'un vienne lui ouvrir, espérant qu'on ne les lui claquerait pas au nez.

Elle était mal à l'aise et aurait préféré être ailleurs plutôt qu'à Thèbes, mais elle n'avait pas le choix. Alors elle cogna doucement contre la porte, après tout elle allait rentrer, faire ce qu'elle avait à faire et tout de suite après repartir.

"Hey ! Y a quelqu'un ?"

Sardha a écrit:: Sardha ouvrit brusquement les portes de Thèbes, pour se retrouver en face d'Aryana. Elle la dévisagea longuement, d'un air glacial.

- En quoi puis-je t'être utile? finit-il par dire, ironique. Je préfère te prévenir tout de suite, beaucoup de personnes ici se complaisent dans leur malheur, cela risque de ne pas te plaire...

Pourvu que Snake ne la voie pas... Dieu sait ce qu'il ferait. Il n'avait vraiment pas besoin de ça...

Sardha défia Aryana du regard. Elle n'avait pas oublié ses insultes, bien sur que non... Au contraire. Sous quel prétexte se trouvait-elle ici, aujourd'hui? Comptait-elle jouer la grande scène de l'amitié? Les excuses larmoyantes? Un superbe spectacle émouvant où elle jouerait le rôle de la victime que personne ne comprend?

Sardha attendait la suite... qui se révelerait sans doute déterminante. Fin de l'acte.

Aryana a écrit:: Aryana regarda Sardha, détournant les yeux quand les siens se posèrent sur elle. Elle encaissa la remarque cinglante qu'elle lui lança comme de l'acide au visage. Elle aurait pu s'excuser de tout ce qu'elle avait dit, mais à quoi bon, elle connaissait Sardha mieux que personne et elle savait qu'elle ne lui pardonnerait pas... A quoi bon ressasser tout ça, elle n'en pouvait plus de tout ça. Elle avança pour entrer dans la ville et quand les portes se refermèrent sur elle, comme si elle était désormais dans une prison, elle lui dit :

"Je suis seulement venue remplir quelques seaux au puits. Indique moi juste le chemin, s'il te plaît, je m'en irai tout de suite après. Tu as raison ma place n'est pas ici, et j'en suis totalement consciente quoique tu puisses penser..."

Elle commença à marcher rapidement, regardant autour d'elle si elle voyait le puits, elle voulait en finir au plus vite.

Sardha a écrit:: - Vu le nombre impressionant d'installations et d'habitants, j pense que tu n'auras pas de mal à le trouver... A moins que tu ne penses risquer de le confondre avec le garage ou l'échaffaudage. Remarque, ce ne serait pas ta première erreur de jugement...

Sans rien ajouter, Sardha se dirigea vers le baraquement principal... Elle avait grand besoin d'une anisette... Non, de deux anisettes. Ou plus.

Pourvu que Snake ne la croise pas, par pitié...

Aryana a écrit:: Aryana eut un triste sourire qui passa sur son visage. Sardha resterait toujours la même, elle avait forcément dû changer, elle. Un coup d'oeil à son gros ventre, et elle sut que le changement était évident tant physique que psychologique...

"Merci du conseil, tu as raison, je devrais réussir à ne pas me tromper... peut-être... Sinon je sais où te trouver je pense..."

D'un coup d'oeil, elle vit enfin le puits et s'y dirigea rapidement pour pouvoir sortir au plus vite de ce cauchemar éveillé.

Ranu a écrit:: Ranu était descendu de la vigie, pour aller à l'encontre d'Aryana. Il l'avait furtivement croisé à El Gandjah, et il se devait de la remercier. Il l'attrapa par le bras quelques mêtres avant le puit.
"Effectivement, je voulais vous remercier d'avoir laissé votre ami Punk à la porte madame Arnarnia ! Je vous en suis effectivement très reconnaissant ! Quel rustre ! Quel homme de cro-magnon ! Il m'a littéralement jeté à la porte de votre belle communauté alors que j'expliquais les fondments de la COGIP. Vous connaissez bien sûr la COGIP, je n'en doute pas un instant..."

Aryana a écrit:: Aryana avait été arrêtée à quelques mètres du puits par Ranu, elle qui voulait faire vite sentait qu'avec lui dans les pattes, elle ne s'en sortirait pas...
Elle se résolut à lui faire un sourire poli avant de répondre.

"Je crains fort que les fondements de la COGIP ne soient pas intéressants pour tout le monde Monsieur Ranu. Je dois même vous avouer que moi-même j'ai autre chose à penser qu'à ça pour le moment."

Elle sentit qu'elle devait rajouter vite quelque chose avant que l'homme reprenne son flot impressionnant de paroles.

"Je suis désolée, mais je suis pressée, je repars très vite. J'espère que vous vous plaisez ici après votre promt départ d'El Gandjah.
Je vous laisse monsier Ranu..."

Elle continua rapidement son chemin jusqu'au puits où elle jeta son seau pour remonter de l'eau.

Ranu a écrit:: Comment quelqu'un pouvait-il ignorer les préceptes fondametaux de la COGIP ? C'était vraiment hallucinant ! Ubuesque même ! Il était donc de son devoir de les expliquer à Ragnagna, pour le bien de tous.
Ranu retourna au puit et commença à parler sans fin.
"Alors la COGIP est une entreprise de dimension internationale adoptant une optique de marché aussi bien mondial que local. Pour cela nous effectuons de longues études de marché basées sur des indicateurs aussi précis que le wurztrame ou encore le gesylner.
Le reste est une bonne dose de buisnnes touch, de plus produit propre à notre entreprise. Car il faut savoir être précis, rigoureux mais quelque fois aussi, savoir déserrer la cravate... mais toutefois, sans oter la veste...car il faut avant toute chose garde un prestige, une maitrise totale de soi et de ses vétements afin de donner à son interlocuteur l'impression que vous êtes un winner. Oui car vous êtes un winner ! Et tout cela dans un esprit..."

Snake a écrit:: Snake errait comme une âme en peine d'un bout à l'autre de Thèbes. Traînant les pieds, soulevant la poussière, il semblait ne jamais vouloir s'arrêter. De repos, il ne pouvait en avoir tant qu'il ne cesserait de penser à elle.

Un regard en coin, un aperçu, une vision, il croyait la voir partout... Il en arrivait même à l'imaginer puisant de l'eau au beau milieu de cette contrée reculée où il était venu se réfugier. Plus qu'un mirage, il entendait des sons comme le bruit apaisant de l'agitation de l'eau. Passant juste à côté il pouvait même percevoir sa respiration, ses halètements lents qui lui manquaient tant! Il aurait presque pu toucher l'objet de ses rêves. Cependant il s'abstenit pour ne pas sombrer dans la folie, lui qui se croyait déjà perdu... Et puis, elle devait baigner dans le bonheur, loin de la chaleur assourdissante qui accablait les habitants de Thèbes par cette belle soirée de printemps. N'avait-elle pas déjà accouché? Il n'en savait rien mais c'était fort probable. Lui la voyait comme il l'avait quitté, belle comme une femme enceinte...

Marchant toujours droit devant lui, il regardait fixemment ce qu'il croyait être une hallucination. Finalement, au bout d'une bonne vingtaine de secondes passée à l'observer, il se retira en poussant un profond soupir. Il baissa le menton, l'air résigné... Il ne trouverait pas le sommeil ce soir, comme bien d'autres...

Aryana a écrit:: Occupée avec ses seaux qu’elle devait remplir et avec Ranu qui lui parlait de choses qu’elle n’écoutait même pas, elle ne se rendit pas tout de suite compte que Snake l’observait, la voyait sans la voir. Elle resta figée, son seau plein d’eau dans les mains, la respiration coupée. Quand elle se décida enfin à le verser, elle manqua le seau et déversa la totalité de son contenu sur les pieds de Ranu. Snake avait continué son chemin et elle avait retrouvé son souffle. Elle avait vu la douleur sur son visage, elle se dépêcha de finir ce qu’elle avait à faire. Elle ne voulait pas se retrouver face à face avec lui.

Regardant Ranu dont le bas du pantalon était trempé, elle esquissa un sourire qui se voulait d’excuse mais qui s’évanouit de ses lèvres à l’instant même où il apparut. Elle avait terminé sa tâche, elle laissa les seaux devant le puits.

" Monsieur Ranu, je vous laisse vous en occuper, ce ne sera pas bien dur, il suffit d’emmener les seaux du puits à la réserve. Je suis sûre qu’une fois votre cravate desserrée, et votre qualité de winner vous aideront. Moi je m’en vais… Portez vous bien…"

Même se moquer un peu de l’homme d’affaire à moitié trempé, ne lui tira pas le moindre sourire. Partir, s’en aller vite, quitter ce lieu où elle n’aurait jamais dû venir… Elle se dirigea rapidement vers les portes, espérant ne plsu croiser personne encore.

Ranu a écrit:: Ranu resta figé d'effroi : ces chaussures ! Ces chaussures toutes neuves en cuir synthétique de vache du canada ! Il regarda Aryana esquissant un sourire pour s'excuser... il aurait eu une agrapheuse, Dieu sait quelle folie aurait pu lui prendre... il contenait sa colère en répétant tout bas des phrases lues dans son livre "zen et winner de l'an 2000"....Ragnagna s'éloigna...de rage, il frappa dans l'un des seaux..; qu'il pensait vide... ces chaussures étaient défénitivement morte.

Il avait besoin d'un peu de tendresse... Ranu se dirigea vers mademoiselle Sardhine pour lui confier son désespoir et ses envies de meurtre à l'agrapheuse...

Alice a écrit:: Amplement dépassée par les étranges relations entre les personnes présentes, Alice fit ses bagages sans un bruit. Elle remercia silencieusement Sardha qui lui avait laissé quelques vivres pour le voyage jusqu'à El Ganjah.

Finalement, elle ne serait pas restée longtemps ici... Mais c'était sans doute aussi bien. L'air semblait crépiter de tension et de souffrance, rendant la chaleur encore plus insupportable. Ses doux zombies y étaient peut-être insensibles, mais Alice n'aimait guère ce genre de climat...

Elle s'assura que ses compagnons de route avaient tous bien accroché leur sac à dos, puis les guida discrètement jusqu'aux portes de la ville. Elle hésita, peu habituée à partir sans dire au revoir, mais elle n'avait visiblement aucun intérêt à prendre part à l'étrange scène que l'arrivée d'Aryana avait déclenchée...

Elle referma doucement les portes derrière elle, et prit la tête de son groupe en file indienne, tous main dans la main. Et les sept compagnons reprirent la route...

Aryana a écrit:: Aryana vit un groupe emmené par une jeune femme se diriger vers les portes et partir sans un mot.

Elle se retourna une dernière fois pour peut-être voir encore une fois les visages de ceux qu’elle connaissait, mais à quoi bon. Sardha ne lui parlait plus, Snake… Elle l’avait bien trop fait souffrir, raviver les souvenirs en allant lui parler, ne donnerait rien de bon. Partir, il n’y avait que cela à faire, après tout elle n’aurait peut-être jamais dû mettre les pieds ici.

Elle avança jusqu’aux portes et les poussa, elle ne reviendrait sans doute jamais ici, elle n’était pas à sa place.

Snake a écrit:: Snake était totalement désoeuvré. Il avait du mal à garder les yeux en face des trous à force de passer des nuits blanches dehors. Etrangement, il avait encore la force de se tenir debout et d'errer tel un vagabond, cherchant à tuer le temps. L'occupation, au même titre que l'alcool, l'empêchait de se prendre la tête. Cependant il s'était promis de ne plus en boire une goutte depuis l'arrêt tragique de sa vie sentimentale. Traiter le mal par le mal était devenu sa nouvelle devise! C'est pourquoi il cherchait continuellement un truc à faire...
On lui proposa d'aller capturer un zombi aux portes de la ville. Il accepta d'un simple mouvement de la tête, sans dire mot. Il se chargea de sa tâche en un rien de temps, sans faire attention à ce qu'il y'avait autour de lui... Quand soudain, une fois l'homme capturé, il aperçut à nouveau Aryana. ses visions devenaient de plus en plus rapprochées et l'inquiétaient d'autant plus... Puis il vit Rob juste derrière. Ca ne pouvait être un mirage cette fois-ci!
Pris de panique, il détalla, attrapant Zigmug au collet et l'entraînant violemment dans sa course. Arrivé devant les portes, il frappa de toutes ses forces suppliant qu'on le laisse entrer. Il avait l'air tout retourné!

Sardha a écrit:: Sardha accourut vers les portes, qu'elle ouvrit à la volée. C'était arrivé... Il fallait bien que ça arrive. Snake avait croisé Aryana. L'air désolé, elle comprit la raison de sa sortie en voyant Zigmund, cramoisi à force d'être à moitié étranglé par l'étreinte paniquée de Snake qui le tirait par le col. Ainsi quelqu'un lui avait demandé de capturer le zombie... sans doute Ranu.

Elle le regarda entrer, et referma soigneusement, avant de se tourner vers lui.

- Je crois que tu l'étouffes, fit-elle doucement en desserrant son emprise de la chemise du zombie. Viens, maintenant... On va l'emmener à l'intérieur pour regarder de quoi il est capable.

D'une pression délicate sur son épaule, elle poussa Snake à la regarder.

- Je te promets qu'ils vont décamper plus vite qu'ils ne sont arrivés. Ils n'ont rien à faire ici... Ils ne venaient que pour ponctionner le souffre.

Elle espérait seulement qu'il n'avait pas cru, pendant un bref instant, qu'Aryana était venue pour le retrouver... Les choses étaient suffisamment compliquées comme ça. Et il n'avait certainement pas besoin de ça.

[HRP: et voici la suite de Santa Thèba, votre feuilleton préféré! Laughing

]

Snake, le héros de notre programme a écrit:: Tout s'emmêlait dans la tête de Snake. Il ne savait plus quoi penser, ce qui était vrai et ce qui ne l'était pas. C'était bien elle qu'il avait vu la veille puiser de l'eau. Et la fois d'avant... c'était elle la fois d'avant? Rien que le fait de penser qu'il l'avait côtoyé tout ce temps en l'ignorant littéralement le rendait malade. Il aurait tant aimé recoller les morceaux...

Mais peut-être était-ce là le but de son voyage! Snake crut un instant que tout allait redevenir comme avant. Mais... elle n'était pas seule. Pourquoi Rob l'avait-elle accompagné, si ce n'est parce qu'ils partageaient toujours leur vie? Un voyage de noces peut-être? Ils étaient venu le narguer, lui qui n'avait pas eu cette chance!

Snake fronça les sourcils. Il les haïssait tous les deux autant qu'ils y étaient, baignant dans le bonheur, son bonheur... A moins que... Peut-être s'étaient-ils séparés! Son visage se dérida. La présence de Rob s'expliquait facilement : il ne pouvait la laisser partir seule et ne faisait que lui servir de garde du corps. Elle était venue le retrouver! Il préférait croire à cette hypothèse qu'à celle de la torture qu'elle lui aurait infligée. Il était près à tout oublier...

Il se précipita à la mince palissade de bois qui clôturait la ville pour lui faire de grands signes des bras. Mais pourquoi était-elle ressortie?

Sardha a écrit:: Sardha, éberluée, vit Snake lui fausser compagnie, un air d'espoir fou sur le visage, pour courir vers la palissade. Mais... Mais qu'est-ce qu'il faisait, là? Il faisait signe à Aryana?

- Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel... murmura-t-elle, hébétée, en le regardant s'agiter.

Alors il croyait réellement qu'elle était revenue pour lui, malgré la présence de Rob? Elle s'éclaircit la gorge, mais renonça finalement à l'appeler.

Il allait avoir mal... Sans doute très mal. Mais peut-être fallait-il cela pour qu'il comprenne qu'il n'y avait plus aucun espoir. Elle jeta un regard désolé à Snake. En soupirant, elle reprit son chemin, traînant le zombie derrière elle, et maudissant intérieurement le nom d'Aryana qui répandait autant de souffrance autour d'elle... avec une aussi splendide indifférence.

Nombre de messages : 165 Date d'inscription : 01/12/2005

Rob a écrit:: Rob était allé accueillir Uzul de retour du pont lorsqu'il aperçut Snake gesticulant non loin de là.

Il regarda l'homme quelques instants d'un air perplexe puis retourna vers le charognard et Aryana qui s'y était allongée pour prendre quelque repos.

Arrivé à son niveau, il grimpa sur la plateforme arrière et s'assis à côté de la jeune femme tout en continuant à regarder Thèbes.

Il a l'air drôlement agité d'un coup.

Il accompagna ses paroles d'un geste de tête en direction de la palissade...

Aryana a écrit:: Aryana suivit le mouvement de tête de Rob et regarda Snake en haut de la palissade, de celui qu’elle avait vu il y a peu, traîner le regard vide dans les rues de Thèbes, il n’avait plus rien. Elle ne comprenait pas pourquoi il agitait les bras comme ça, peut-être qu’il accueillait quelqu’un d’autre ? Elle se redressa pour regarder au loin, mais personne ne venait. Finalement, elle se décida à lui rendre son salut par un mouvement de main ce qui eut pour effet immédiat de le faire s’agiter encore plus… Plus de doute possible c’était bien à eux qu’il faisait signe, elle resta perplexe. Lui qui ne l’avait ni salué, qui ne lui avait pas adressé la parole alors qu’elle était dans la ville de Thèbes, était maintenant en train de leur faire signe comme si de rien n’était… Elle regarda Rob, puis encore la palissade :

"Je sais pas ce qui lui prend, tu crois qu’on a oublié un truc là-bas ? Je vais lui parler pour lui demander."

Elle attrapa sa radio pour lui parler, se rappelant la dernière fois qu’elle l’avait contacté… Certainement quand il était parti, elle se rappelait encore les derniers mots qu’il avait prononcés, ces mots qui l’avaient touchée et qui la blessaient encore quand elle y repensait… Elle avait quitté Thèbes de peur de le croiser et de le faire souffrir et maintenant, elle allait l’appeler pour lui parler, elle qui avait voulu fuir restait encore, comme retenue malgré elle. Prenant une grande respiration, elle alluma sa radio :

"Snake ? Ici Aryana… Tu peux me dire pourquoi tu t’agites comme ça ? Est-ce que j’ai oublié quelque chose quand je suis partie ? Est-ce qu’il y a quelque chose qu’on doit vous donner ?

*Une pensée lui traversa rapidement l’esprit.*

Ou alors on gène devant vos portes ? C’est ça ?"

Elle y avait pensé au dernier moment, elle ne voyait vraiment pas pour quelles raisons Snake leur aurait fait des signes…

*attrape son bol de popcorn* j'adore ces feuilletons à épisodes !

Message à titre personnel qui n'a rien à faire là mais je vous merde tous, je suis admin:

Bouchon, je t'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiime revieeeeeeeeeeeeeeeeeeens!!!!!!!

Nombre de messages : 248 Date d'inscription : 03/12/2005

A lire avec un petit air de Portishead - Glory Box Wink

(bouh que c'est vilain Sardha! Et merci notre ami Google, sans lui aucune culture...)
Je m'éclate comme un fou Smile

Snake a écrit:: Snake perdit son enthousiasme. La tritesse remplit à nouveau son regard, comme pour ne plus jamais s'en détacher. Le "je" s'était transformé en un "on". Il ne lui fallait pas plus pour comprendre. La sobriété lui avait au moins appris la perspicacité. Il avait rêvé une fois de plus, mais cette fois il savait que c'était la réalité. Celà ne faisait que confirmer sa nouvelle philosophie de la vie : un enchaînement de désillusion. Contre toute attente, il était devenu un penseur. Son instituteur devait se retourner dans sa tombe en dominant un tel spectacle de là-haut, lui qui l'avait autrefois qualifié d'idiot irrécupérable. C'est dans le malheur que se révèlent finalement la nature des hommes.

Descendant doucement de la coursive, les bras ballant, l'air dépité, Snake passa devant Sardha qui avait tenté de le protéger de lui-même en bonne amie. Il lui adressa un court sourire de remerciement. Seulement pouvait-il être indéfinimment préservé du malheur qui lui souriait au nez? L'homme a besoin de plus que de l'amitié pour survivre, c'était inévitable. Elle avait essayé au moins.

Le veuf avait perdu tout espoir de faire revivre son amour. A ce qui paraîtrait ce grand mot vous rattache à la vie : ne dit-on pas l'espoir fait vivre? Snake n'avait plus qu'à attendre seul la venue du dernier visage qu'il verrait, celui de la Mort. Mais il n'avait plus peur! Ce n'est que lorsqu'on regrette quelque chose de son vivant que l'on peut être effrayé par la fin. Il n'avait plus rien à regretter si ce n'est d'avoir été un autre homme, né sous un nom plus court.

En bon gars bien élevé, Snake répondit à Aryana. Après tout, elle lui avait posé une question.

"Tu n'as pas oublié quelque chose ici! Tu es partie avec quelque chose qui ne t'appartient plus... mon coeur!"

Sur ses mots, il reprit sa posture à moitié recroquevillé sur lui-même! Sa vie serait à jamais une errance lui qui croyait avoir trouvé la lumière. Mais il avait toutes ses chances de la revoir un jour, le bout du tunnel ne serait plus très loin...

Aryana a écrit:: Aryana attendait à côté de sa radio que Snake réponde, elle avait retrouvé le même visage fermé qu’elle avait quand elle était sortie de Thèbes. Elle avait l’impression bizarre que tout ce qui se passait n’avait pas l’air normal, elle aurait même pu croire que c’était un rêve quand le son de sa voix sortit de la radio. Il ne lui dit que quelques mots mais tous furent comme des coups de poignard… Elle sentit une douleur immense l’envahir, les larmes lui vinrent aux yeux sans qu’elle s’en rende vraiment compte. Elle se leva doucement, passant une main sur son ventre et avança vers les portes de Thèbes avec sa radio dans la main.

Les mots résonnaient… "Tu es partie avec quelque chose qui ne t’appartient plus… mon cœur !" Elle avait cru en avoir fini avec ce sentiment de culpabilité, de n’avoir pas pris la bonne décision, d’avoir brisé le cœur de celui qu’elle avait tant aimé et qu’elle aimait encore malgré tout ce qui les séparaient désormais… Mais ces quelques mots… Elle ne savait plus où elle en était. Elle regarda son ventre rond qui portait le fruit de leur amour et les portes closes où il s’était enfermé pour se protéger d’elle qui n’avait voulu avant tout cela que son bonheur.

Elle restait figée telle une statue devant les portes cherchant les mots qui auraient pu le consoler, lui faire comprendre… Mais elle en était incapable, alors elle prit sa radio pour lui dire les seules paroles qui lui vinrent aux lèvres :

"Si je suis partie avec ton cœur alors je te le rendrais si je peux… Tu peux garder le mien avec toi, il y sera toujours… "

Elle laissa tomber sa radio sur le sol, restant les yeux rivés sur la porte et la palissade espérant inconsciemment qu’il sorte pour lui parler de vive voix plutôt que séparés comme il l’était par un simple mur de bois et quelques mètres…

Nombre de messages : 165 Date d'inscription : 01/12/2005

Rob a écrit:: Rob, toujours assis à l'arrière du charognard, sortit l'immuable boîte en fer blanc d'une de ses poches et en tira un joint qu'il alluma avec délicatesse.

Il observait toujours la scène et à voir la réaction de Snake qui, après avoir agité les bras pendant un bon moment du haut de la pallissade, s'était retourné pour redescendre et disparaître de leur champ de vision, il y avait encore du quiproquo dans l'air.

La réaction tant attendue à El-Gandjah avait finalement eu lieu... mais est ce que Snake aurait encore assez de présence d'esprit pour la gérer ?

Rob tira sur le joint et plissa les yeux... décidément ces gens enfermés à l'intérieur de la communauté étaient bien compliqués, la vie était bien plus simple que ça...

Nombre de messages : 248 Date d'inscription : 03/12/2005

Snake a écrit:: Snake soulevait à nouveau la poussière qui recouvrait le sol, les pieds lourds. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été brassée... depuis son dernier passage, à peine quelques heures.

Lorsqu'Aryana se mit à parler, la radio recommença à grésiller. Pourtant Snake entendait très distinctement ce qu'elle disait. Il y'avait même une sorte d'échos, comme si quelqu'un s'amusait à imiter Aryana en répétant ses moindres mots... à moins que... c'était la radio qui avait un certain décalage! L'élue de son coeur ne devait pas être loin...

Rebroussant chemin, toujours avec la même lenteur, il retourna sur la coursive. Snake aperçut son ex-femme, figée comme si elle était prise d'une torpeur soudaine. Qu'était-elle venue faire là?

Les portes de Thèbes s'ouvrirent doucement dans un nuage de sable. Une ombre semblait les pousser. Le personnage obscure s'approcha d'Aryana, inquiétant. Un léger coup de vent balaya la zone, emportant la poussière et découvrant le visage de Snake.

Par respect pour celle qu'il aimait toujours, il était venu lui faire face.
D'un ton grave, alors qu'il la regardait dans les yeux, il lui lança :

"Qu'est ce que j'en ai à faire d'un coeur qui bat pour un autre? Le mien n'a toujours battu que pour toi, et il continuera jusqu'à ce qu'il s'arrête. Je pensais qu'on était fait l'un pour l'autre. Il a fallu que tu viennes tout gâcher..."

Le visage sévère, Snake paraissait ne rien éprouver en disant ces mots durs, comme si son coeur s'était endurci.

Aryana a écrit:: Aryana le regardait droit dans les yeux… Elle avait en face d’elle celui qui avait le plus compté dans sa vie, celui qu’elle avait tellement aimé, celui qu’elle avait préféré quitter plutôt que de le voir à ses côtés mais ne s’occupant plus d’elle… Et maintenant il se tenait là écorce vide de tous les sentiments qu’il avait dit lui porter un jour. Croyait-il réellement qu’elle avait tout oublié de l’amour qu’elle avait pour lui ? Ces promesses qu’ils s’étaient faites ? Ne voyait-il pas combien elle souffrait de le voir ainsi en face d’elle le cœur si fermé ? Cet enfant qui grandissait en elle était la preuve de tout ce qu’il y avait eu entre eux, et de ce qui existait encore quelque part peut-être…

Elle aurait voulu lui dire tout ça mais les mots se perdaient alors que ses pensées s’emmêlaient… Cela faisait bien longtemps qu’ils n’avaient pas été face à face, et elle ne savait pas quoi faire… Elle se sentait perdue… Quand elle entendit ses paroles, une fois encore elle se sentit blessée, lui seul pouvait trouver les mots qui lui trouaient le cœur à chaque fois. Son cœur se serrait, les larmes lui montèrent aux yeux encore une fois, mais elle ne voulait pas pleurer encore une fois devant lui, pas cette fois.

Alors d’une voix morne, elle commença à lui parler sans quitter des yeux son regard empli d’une dureté qu’elle ne lui avait jamais vue.

"Tu as raison j’ai tout gâché, vraiment tout… Mais tu te trompes si tu crois que je ne t’aime plus… Je t’aime et je t’aimerai toujours… Tu as été celui que j’ai choisi à Galdorane, celui que j’ai aimé et avec qui j’ai traversé les épreuves, celui qui m’a donné le plus beau des cadeaux pour une femme, cet enfant que je porte pour nous deux, toi qui le voulais autant que moi…

Et je t’aime encore, assez pour me tenir devant toi et te dire que tu te trompes quand tu crois que mon cœur bat pour quelqu’un d’autre. Rob et moi partageons quelque chose mais ça ne sera jamais ce que nous avons partagé toi et moi.

Et si tu ne me crois pas alors je t’aime assez pour te laisser ici et ne jamais revenir parce que je ne veux plus jamais que tu souffres à cause de moi…"

Elle n’avait pas cillé une seule fois, elle n’avait même pas senti que les larmes qu’elle essayait de retenir coulaient maintenant sur ses joues… Elle avait serré les poings, lui faisant toujours face. Un dernier regard et elle se retourna.

"Je partirai si c’est ce que tu veux… Mais il faut me le dire maintenant…"

Nombre de messages : 165 Date d'inscription : 01/12/2005

Rob a écrit:: L'herbe ne semblait pas réellement faire d'effet, pourtant il l'avait chargé ce joint... Rob ne se sentait pas apaisé comme à l'ordinaire.

Il continuait à observer la porte de la communauté à travers les volutes de fumée... la rencontre n'avait pas l'air de bien se dérouler. A mieux y regarder, il pouvait distinguer des larmes sur ses joues.

Les poings de "l'Oasi tranquille" se serrèrent machinalement...

Ah putain il a réussi son coup... la voilà qui pleure...

Nombre de messages : 248 Date d'inscription : 03/12/2005

Snake a écrit:: Snake était visiblement dérouté, il ne savait plus quoi penser. La femme qu'il aimait par dessus tout lui annonçait qu'elle aussi partageait toujours cet amour, qu'ils avaient surmonté tous les obstacles que la vie leur avait imposé, ensemble, qu'elle attendait de lui leur enfant, aboutissement de leur amour, et qu'en fin de compte elle était quand même partie avec un autre. Il avait de quoi être perdu!

Il aurait voulu croire en elle, une fois de plus. Il aurait voulu lui dire que, quoiqu'il se soit passé, il pourrait faire table raze du passé. Après tout, après tant de temps passé à s'aimer, il n'est pas rare qu'un couple ait à endurer ce genre d'épreuve décisive. Certains arrivent à pardonner un adultère, pourquoi pas un départ? Le coup dur, c'est la trahison, la perte de confiance lié au mensonge . Mais elle, elle n'avait pas menti!

Il l'aimait! Il était parti loin pour ne pas troubler son bonheur, même s'il eût été avec un autre.

Il lui fallait savoir si ce qu'elle disait était vrai! Il lui fallait une réponse claire et lever le doute qui le rongeait tous ces jours durant. Il s'avança vers elle et empoigna son poignet gauche pour qu'elle se retourne. Il lui dit à demi-mots, les yeux mouillés par toutes les larmes retenues :

"J'ai changé. Je ne sais pas si je suis toujours le type que tu as aimé. Tant de choses se sont passé... j'ai changé! Mais une chose qui n'a pas changé et qui ne changera jamais : c'est mon amour pour toi!
Si tu m'aimes assez pour me quitter... m'aimes-tu assez pour rester... avec moi?"

Il aurait tout fait pour qu'elle reste. Il aurait vendu corps et âme pour qu'elle daigne le regarder comme avant, avec son regard amoureux. Il se serrait damné rien que pour recommencer là où ils en étaient resté! Il attendait ses mots, une réponse de sa part. Son coeur commençait à s'emballer au rythme des secondes qui s'écoulaient... Qu'allaient-elle répondre? L'aimait-elle toujours comme elle le prétendait?

Aryana a écrit:: Aryana se retourna pour lui faire face quand il lui attrapa le poignet, sur son visage les larmes coulaient toujours. Elle n’osait pas le regarder de peur de voir sur son visage la douleur qu’elle était seule à causer. Elle l’écouta parler, chaque mot la toucha au cœur… Et puis elle entendit la dernière phrase, il lui proposait de rester avec lui, si elle l’aimait…

Son cœur se mit à battre plus fort dans sa poitrine, elle le sentait résonner. Les pensées lui vinrent toutes en même temps à l’esprit, elle se sentit submergée et crut même un instant qu’elle tombait. Mais quand elle rouvrit les yeux, elle était toujours debout face à lui. Elle releva la tête pour le fixer encore une fois…

Elle ne pouvait pas rester pour de nombreuses raisons, la présence de Sardha derrière le mur de bois de Thèbes en était certainement la plus évidente. Mais si elle lui disait comment réagirait-il ? Comprendrait-il ? Elle passa une de ses mains le long de sa joue.

"J’ai changé aussi… Après tout, ce n’est pas moi qui le dit mais vous tous… Je l’ai assez entendu pour m’en être persuadée maintenant. Et si j’ai envie de rester avec toi ici, je ne peux pas le faire pour certaines raisons qui sont évidentes. Je t’aime… je te l’ai dit… mais vivre ici ce n’est pas possible… J’espère que tu me comprends."

Elle avait parlé d’une traite sans respirer, elle essayait de soutenir son regard, mais elle finit par baisser les yeux.

"Je dois rentrer à El Gandjah, ma place n’est pas ici, et j’ai des tâches à accomplir, des responsabilités que je me dois d’assumer. On m’a reproché de prendre la fuite et contrairement à ce que beaucoup croient ce n’est pas mon intention, mais à quoi bon leur dire, qu’ils pensent ce qu’ils veulent…

Mais toi… Tu pourrais venir avec moi… Rentrer dans cette ville où nous avons été heureux ensemble… non ?"

Elle avait prononcé les derniers mots d’une toute petite voix, elle s’était encore une fois retournée regardant le buggy qui n’attendait plus qu’elle pour repartir… Dans le chariot il resterait bien un peu de place pour qu’il puisse monter entre les sacs de soufre et de vivres.

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 06/06/2006

Jean Patrick Ranu continuait de ruminer. Le punk et sa femme n'téait toujours pas parti, et la derniére conversation avec mademoiselle Sardhine lui avait appris qu'ils se faisaient exploiter en beauté... quelque chose d'assez même extraordinaire...
Il avait bien tenter de marcher pour se calmer... des exercides de réfléxion aussi comme se souvenir de toutes ses cravates dans son armoire...rien à faire...
Un petit tour dans la cuisine plus tard, il avait réussi grâce à de nombreux efforts à se faire un potage... un truc qui y ressemble en tout cas.
Au bord de la crise de nerf, malgré un moral d'acier forgé après des années à négocier pour la COGIP, il refît un tour dans la ville...
Et c'est quand il aperçut au travers de la muraille le buggy charognard contenant Rob qu'il disjoncta !
D'un geste furieux, il balança sa tasse par dessus le mur, espérant toucher le punk.
La tasse tombait, répandant son liquide... sur Snake et Aryana...
"SAPERLIPOPETTE !"

Nombre de messages : 248 Date d'inscription : 03/12/2005

Snake a écrit:: Snake resta bouche bée devant Aryana lorsqu'elle lui demanda de venir avec elle. D'un côté, il était heureux par la tournure que prenaient les choses, il ressentait vraiment ce qu'il avait dit, mais il ne s'attendait pas à cette réponse de sa part. Il était mis au pied du mur, lui qui pensait à une rupture officielle! Que faisait-elle de Rob?

Ils étaient restés collés tout les deux tout ce temps. Pourquoi n'avait-elle pas plus de considération pour lui qui semblait avoir obtenu son amour, l'évinçant par la même occasion? Elle ne songeait tout de même pas à un plan à trois? Au fond de lui, Snake savait qu'il réfléchissait trop. Il y'a des choses qui doivent rester sans réponse. Il la connaissait mieux que personne, cela suffisait pour connaître le fond de sa pensée.

Alors qu'il s'approchait doucement d'elle, sa main gauche qui emprisonnait son poignet monta le long du bras d'Aryana en lui caressant la peau. Un baiser plus que des mots, il s'apprêtait à lui donner une réponse... quand soudain, il reçut une pleine tasse d'une mixture encore brûlante!

Il se retourna vivement et aperçut Jean Patrick Ranu sur la coursive. Emporté par une rage sans précédent, Snake lâcha Aryana et s'élança dans la direction du patron de la COGIP. Quelques secondes après, JP bascula accidentellement par dessus la muraille, la tête enfoncée dans le sable qui avait amorti sa chute.

Snake réapparut par la grande porte, l'air satisfait. Il rejoignit sa bien aimée et termina ce qu'il avait en tête et qu'il avait retenu tout ce temps. C'était décidée, il la suivrait où qu'elle aille! Ils avaient tant de choses à rattraper.

Il devait rassembler ses affaires pour partir, le peu qu'il avait emporté lorsqu'il avait quitté El-Gandjah. Revenant dans la ville seul, il eût une pensée pour Sardha qui avait été si gentille et si prévenante avec lui. Il alla la retrouver pour lui annoncer la nouvelle, hésitant à prendre un ton heureux ou bien à rester normal, elle qui avait une opinion bien fixe sur Aryana. Seul l'amour pouvait sans doute produire un tel changement dans la pensée des gens! Snake en était la preuve, lui qui était près à haïr Aryana en retombait désespéremment amoureux. Retrouvant enfin Sardha, il lui dit sur un ton quelconque :

"Je pars! Je rejoins Aryana. Nous retournons à El-Gandjah. Tu penses peut-être que je me suis fait avoir, mais je l'aime! J'espère que nous pourrons rester bons amis, il n'y a que toi qui m'ai soutenu pendant toute cette crise, et pour ça, je ne te remercierai jamais assez..."

Nombre de messages : 165 Date d'inscription : 01/12/2005

Rob a écrit:: La situation semblait s'être enfin arrangée entre Aryana et Snake puisque celui ci s'approchait désormais du buggy avec quelques affaires. Rob allait mettre le contact lorsqu'il descendit subitement du véhicule et se dirigea d'un pas pressé vers l'intérieur de la communauté dont la porte n'avait encore pas été refermée. Il trouva Ranu affalé non loin de la palissade, se tenant les côtes suite au choc qu'il venait de subir.

Rob s'avança vers lui et se pencha un instant pour lui parler :

Dis moi JP... t'es même pas sorti pour me serrer la pogne ? C'est pas très poli ça... la prochaine fois que je passe dans le coin, si tu continues à vouloir lancer des projectiles sur les gens de passage, je m'occuperai personnellement de toi... et je te promets que c'est pas la chieuse qui va m'en empêcher...

Après un rapide clin d'oeil en direction du type au sol, Rob reprit le chemin du charognard qu'Aryana avait mis en marche entre temps et grimpa pour s'installer au volant.

Sardha a écrit:: Sardha le regarda d'un air qui se voulait impassible... Mais Snake devait sûrement déceler les doutes et la tristesse qui l'habitaient. Après tout, il avait appris à la connaître... Elle encaissa sans broncher la nouvelle de son départ.

- Tu n'as pas besoin de me remercier... je n'ai que faire des remerciements. Si vraiment tu veux faire quelque chose pour moi, Snake...

Elle hésita quelques secondes, le dévisageant. Comprendrait-il? Etait-il seulement en état de l'écouter, alors qu'il venait de retrouver celle qu'il aimait et qu'il croyait perdue?

- ... alors n'oublie pas qui je suis. Tu es le seul à m'apprécier encore un peu, parmi les Gandjis. Ne la laisse pas avoir raison de toi sur ce point-là... Ne me méprise pas, toi aussi. Si je pouvais garder ton estime, ou rien qu'un peu de sympathie... c'est très important pour moi, tu comprends?

Elle se tut, la gorge nouée, pour ne pas laisser à sa voix l'occasion de trembler. Elle ne voulait pas que les larmes lui montent aux yeux, qu'il sache à quel point elle avait été meutrie par les réactions et les actes de ceux qui étaient à ses côtés, à l'époque du bonheur. Après un bref silence, elle dit finalement:

- Bon retour à El-Gandjah. Bonne chance.

Il fallait se détourner avant que ses larmes ne soient visibles. Sans un regard de plus, elle se dirigea vers la vigie.

*lache son bol de popcorn, les yeux mouillés, il sort un mouchoir pour épancher les larmes et la morve qui coule de son nez, la bouche pleine de maïs soufflé, il parvient à dire : "Mmmcchhé bôôôôôoôôôôôôooooooo !"*

» Aryana rejoint le groupe d'Ikks ...
» Passage de tour...